Mise en contexte

Pour les personnes et les ménages ayant des revenus sous le seuil de faible revenu, habiter dans le nord de l’Ouest-de-l’Île de Montréal est dispendieux, en raison du prix élevé des loyers et de l’accès réduit à des logements subventionnés.

Près de 16 % des ménages consacrent plus de 30 % de leur revenu au logement. Parmi les 63 740 logements sociaux ou communautaires à Montréal, seuls 1 827 se trouvent sur notre territoire, soit moins de 3 %. Le nombre de logements sociaux dans le nord de l’Ouest-de-l’Île ne répond pas à la demande : les locataires doivent composer avec une faible accessibilité à des logements sociaux s’ils sont en situation précaire.

En outre, 2 370 logements, soit 5 %, nécessitent des réparations majeures. Dans le nord de l’Ouest-de-l’Île, les locataires paient en moyenne plus cher pour leur loyer, malgré des constructions datant de plusieurs années et de valeur réelle moindre comparativement aux locataires de l’agglomération de Montréal.